Les différentes sources de recherche
Des années de recherches pour décrypter, documenter, renseigner, expliquer et surtout préserver les motifs du tatouage traditionnel français.
• Les Médecins
Les récits de la petite histoire sont malheureusement fort peu nombreux. Cela s'explique principalement par le manque d'éducation dispensée et d'opportunité d'expression de la classe populaire de l'époque. Par chance, une nouvelle "science" fait son apparition en Europe. Il s'agit de la criminologie, qui s’entend à prouver qu'il existe un lien entre les attributs physiques des individus et leur inclinaison à commettre des méfaits. Bien entendu cette "science" sera complétement discréditée. Cependant ces médecins au service de la police principalement ont entre autre, recensés, expliqués et décalqués de nombreux tatouages. De cette façon, ils nous ont transmis des informations scientifiques pas ou peu biaisées.
• La police
Les avancées technologiques concomitantes avec cette époque ont permis de laisser une trace fidéle jusqu'à nous.
En effet, les débuts de la police scientifique et l'identification anthropologique des criminels nous ont permis d'avoir des photos et des écrits assez complets sur les tatouages.
Principalement observés chez les criminels au début, dans le but de référencer et aussi de comprendre les motivations, les tatouages sont méticuleusement décryptés et annotés par certains médecins de l'époque. Des plus notables nous citerons la famille Lacassagne, pére et fils, C. Perrier, J. Herber, C. Lumbroso et bien d'autres.
• Les témoignages
Les livres anciens et les photographies d'époque sont la base du travail de recherche. Il s'agit de comprendre les motifs, les décrypter, les compiler et les ranger.
Parfois il faut assembler plusieurs sources et les recouper pour en extraire une signification. De plus une maitrise de certains mots d'argot ou d’événements politiques de la période est indispensable pour clairement apercevoir la portée de certains motifs. Plus que de l'étude du tatouage, mon travail a pour but de transmettre l'histoire oubliée des classes populaires de la France en 1900.
